Élaborer une stratégie efficace et réaliste quand on débute en création d’entreprise n’est pas chose aisée. Parmi les démarches indispensables, l’élaboration d’un business plan cohérent et crédible figure en bonne place. Ce document doit présenter de manière synthétique votre projet et démontrer qu’il répond à une demande du marché. Sans oublier les aspects financiers, juridiques et humains de votre entreprise.

Le projet de création d’entreprise représente une étape importante dans la vie d’un entrepreneur. Afin de se donner les meilleures chances de réussite, il est important de se doter d’outils et de conseils adaptés. Pour vous aider dans cette démarche, nous avons rédigé ce guide qui passe en revue les principales étapes à suivre pour créer une entreprise.

Pourquoi nous avons rédigé ce guide sur la création d’entreprise

Vous avez sans doute déjà pensé à créer votre propre entreprise. Peut-être avez-vous déjà une idée très précise de la structure et de son fonctionnement.

Mais il existe une multitude de freins au lancement d’un business. Les principaux étant la peur de l’échec, le manque de temps et d’argent, le doute sur ses compétences, le sentiment d’isolement, les contraintes administratives et réglementaires. Parmi les solutions pour contourner ces freins, on peut citer la création d’un réseau de soutien, la formation et l’accompagnement des porteurs de projet, et une meilleure communication sur les avantages de la création d’entreprise.

Ce guide a pour but de vous donner les clés pour créer votre entreprise. Nous détaillons ici les différentes étapes de la création, de l’idée à la mise en place opérationnelle. Vous trouverez également des informations sur les différents statuts juridiques et sur les aides disponibles.

Pourquoi vouloir créer son entreprise

De nombreux avantages sont liés à la création d’entreprise, comme la possibilité de développer ses propres idées, de travailler à son rythme, de gagner davantage d’argent, etc. Cependant, avant de se lancer dans l’aventure, il est important de prendre en compte certains points essentiels. Tout d’abord, il faut évaluer la viabilité économique de son projet et définir les étapes clés de son développement. De plus, il est important de ne pas se lancer seul et de se faire accompagner par un professionnel, idéalement un entrepreneur mentor ou une personne experte qui pourra vous épauler sur la partie juridique ou fiscale.

Créer sa société en France, c’est choisir de s’installer dans un environnement économique et juridique stable et sécurisant. La France est l’un des pays européens les plus attractifs pour les entreprises. Parmi les avantages, on peut noter :

De plus, créer une société en France est une démarche relativement simple, à condition de respecter les étapes obligatoires.

Voici les principales étapes à suivre :

Comment avoir une idée de création d’entreprise

Il y a plusieurs façons d’avoir une idée de création d’entreprise. Il y a les idées qui vous viennent spontanément, celles que vous avez déjà et celles qui viennent des autres. La meilleure des idées, c’est quelque chose qui vous trotte dans la tête et que vous avez envie de développer. Cela peut être un produit, un service, du consulting marketing ou encore de stratégie.

Si vous n’avez pas encore d’idée, mais que l’envie de devenir entrepreneur est quelque chose qui vous attire vraiment, vous pouvez vous inspirer des idées des autres. Faites une veille sur les entrepreneurs qui ont réussi et essayez de proposer la même chose depuis angle complètement différent.

Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser une étude de marché et de définir les concurrents. Ensuite, il faut déterminer les moyens à mettre en œuvre pour développer l’activité et les ressources financières nécessaires. Enfin, il faut penser à la stratégie à adopter pour se démarquer de la concurrence et déterminer les axes de communication à privilégier.

Quelles sont les démarches pour créer une entreprise ?

Être entrepreneur, c’est avant tout se lancer dans une aventure qui est à la fois excitante et risquée. Pour autant, cela ne veut pas dire que c’est inaccessible, au contraire. De nombreuses démarches sont à accomplir pour monter son entreprise, que ce soit en termes de formalités administratives ou de recherche de financement. Voici les principales étapes à suivre :

Tout d’abord, il faut déterminer la forme juridique de son entreprise. Cela va dépendre du secteur d’activité dans lequel elle évolue, de sa taille et de son statut. Parmi les formes juridiques les plus courantes, on retrouve l’entreprise individuelle, la société à responsabilité limitée (S.A.R.L.), la société par actions simplifiée (S.A.S.), l’auto-entreprise, ou encore le portage salarial. Ce dernier est une forme de travail indépendant qui consiste à confier son activité à une société de portage, qui s’occupe de la gestion du salarié et de son activité, notamment en termes de déclarations sociales et fiscales. Contrairement à un travailleur indépendant, le porté salarial bénéficie d’un statut de salarié, ce qui lui procure une sécurité sociale et une couverture en cas d’accident du travail. Il est également possible de cotiser pour sa retraite via la société de portage.

Ensuite, il faut constituer le capital de son entreprise. Cela peut se faire en apportant des fonds propres, mais également en sollicitant des prêts auprès des banques ou d’organismes spécialisés.

Il faut ensuite déposer les statuts de son entreprise auprès du tribunal de commerce et effectuer les démarches de création d’entreprise. Celles-ci varient en fonction de la forme juridique choisie.

Puis, il est essentiel d’identifier les besoins en termes de financement et de recrutement et de se constituer un réseau de partenaires et de clients.

Le Centre de formalités des entreprises (CFE) est un organisme public qui a pour mission de recevoir et traiter les déclarations de création, de modification et de cessation d’activité des entreprises. Il s’agit du guichet unique pour les entrepreneurs qui souhaitent débuter une activité commerciale ou professionnelle. Il est notamment habilité à délivrer les numéros d’identification uniques de l’entreprise (SIREN) et à enregistrer les déclarations de création auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

Ainsi, les entrepreneurs peuvent faire appel au CFE à différents moments :

Il existe différentes démarches à effectuer pour ouvrir son entreprise. Tout d’abord, il faut choisir la forme juridique de son entreprise. Il existe de nombreuses formes juridiques possibles, comme la société en nom collectif (SNC), la société à responsabilité limitée (SARL), la société anonyme (SA), etc. Il faut ensuite déposer les statuts de l’entreprise auprès du tribunal de commerce et effectuer les démarches administratives nécessaires pour l’ouverture de son entreprise (inscription au répertoire Sirène, immatriculation au répertoire des métiers, obtention d’un numéro de SIRET, etc.).

Les différents statuts juridiques

Peu importe la forme juridique choisie pour votre entreprise, il est important de définir clairement son statut juridique afin de se protéger et de se conformer à la législation en vigueur. Voici quelques éléments à prendre en considération lors de la décision :

Il existe différentes formes juridiques pour créer son entreprise, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.

Voici les principales :

1- L’entreprise individuelle

C’est la forme la plus simple à mettre en place. Elle ne nécessite pas de création de sociétés et les risques sont assumés par le dirigeant unique. L’entreprise individuelle est idéale pour les activités à faible risque et pour les entrepreneurs qui souhaitent conserver le maximum de liberté. Les charges sociales sont élevées et il n’y a pas de protection en cas de faillite.

2- La société à responsabilité limitée (SARL)

C’est la forme la plus courante en France. Elle permet de limiter la responsabilité des dirigeants en cas de faillite. Les charges sociales sont plus élevées qu’en cas d’entreprise individuelle, mais il existe des régimes d’exonérations.

3- La société par actions (SA)

Cette forme est adaptée aux entreprises à risque élevé. Elle offre une protection importante aux dirigeants en cas de faillite et les charges sociales sont plus basses que pour les SARL. Cette forme est plus complexe à mettre en place et nécessite une gestion plus rigoureuse.

4- La société coopérative

Cette forme est adaptée aux activités à but non lucratif. Elle permet de regrouper les membres de l’entreprise autour d’un projet commun. Les charges sociales sont plus élevées qu’en cas d’entreprise individuelle.

5- La société anonyme (SA)

Cette forme est adaptée aux entreprises à fort risque. Elle est réservée aux grandes entreprises et nécessite un capital minimum de 38 000 euros. Les charges sociales sont plus basses que pour les SARL.

Choisir la forme juridique la mieux adaptée à son activité n’est pas une décision à prendre à la légère. Il est important de se renseigner auprès d’un professionnel afin de bénéficier de conseils avisés et de choisir la formule la plus adaptée à ses besoins.

Ainsi, en résumé :

Quels sont les aides et financements à la création d’entreprise ?

Différents financements existent pour démarrer une activité de création d’entreprise. Ces dispositifs ont pour but de soutenir les entrepreneurs durant les premières années de leur activité et de dynamiser l’économie française.

Les aides et financements à la création d’entreprise sont multiples et variés. Parmi les principales, on peut citer le dispositif d’aide à la création d’entreprise qui est sans aucun doute le dispositif le plus important. L’aide est versée sous forme de prêt à taux zéro, ce qui permet aux créateurs d’économiser sur les intérêts. De plus, elle est cumulable avec d’autres financements, comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ou le crédit impôt recherche (CIR).

Ce dispositif ouvert à tous les créateurs d’entreprise, qu’ils soient salariés, demandeurs d’emploi, étudiants ou retraités. Pour en bénéficier, il faut remplir certaines conditions, comme avoir un projet viable, avoir un apport personnel minimal de 10% du montant du prêt, ou encore s’engager à maintenir l’emploi pendant trois ans.

Mais il existe de nombreuses aides et financements en plus de celle liée à la création d’entreprise. Parmi elles, on retrouve les aides à la reprise d’entreprise, les aides à la création d’entreprises en difficulté, les aides à la création d’entreprises innovantes, et les aides à la création d’entreprise à la personne.

Les aides à la création d’entreprise sont de deux types : les aides à la création d’entreprise proprement dites, et les aides à la création d’entreprise par acquisition. Les aides à la création d’entreprise proprement dites consistent à financer une partie des dépenses liées à la création d’entreprise. Les aides à la création d’entreprise par acquisition consistent à financer l’achat d’une entreprise existante.

Les aides à la création d’entreprises en difficulté sont des aides spécifiques qui permettent aux entreprises en difficulté de financer une partie des dépenses liées à leur redressement.

Les aides à la création d’entreprises innovantes permettent aux entreprises dites « innovantes » de financer une partie des dépenses liées à leur développement.

Les obligations comptables

La création d’entreprise est facilitée par de nombreux dispositifs législatifs. Cependant, pour pouvoir bénéficier de ces derniers et se lancer sereinement dans son projet, il est souvent obligatoire d’avoir recours à un expert-comptable.

Lors de la création d’entreprise, différentes étapes sont à franchir et des démarches à effectuer. Parmi celles-ci, il y a la constitution du dossier de création, qui doit notamment comprendre un Business Plan et un compte de résultat prévisionnel. Ces documents sont élaborés par l’entrepreneur lui-même ou par un professionnel.

Si vous choisissez de créer votre entreprise sans l’aide d’un expert comptable, il est important de savoir qu’il existe des organismes qui peuvent vous accompagner dans votre démarche. L’AFE (Agence France Entrepreneur), les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) et les points info-entrepreneur (PIE) en sont quelques exemples.

Si vous décidez de faire appel à un expert comptable, celui-ci pourra vous conseiller sur la structure juridique de votre entreprise, vous aider à établir vos statuts, vous accompagner dans la réalisation de votre business plan et faire les déclarations obligatoires auprès des organismes publics.

En conclusion, il est bien évidemment recommandé de faire appel à un expert-comptable lors de la création d’entreprise, car celui-ci pourra vous apporter de nombreux conseils et vous accompagner dans vos démarches.

Le créateur d’une société est tenu à différentes obligations comptables, en fonction de son activité et de sa forme juridique. La comptabilité d’une entreprise doit refléter fidèlement son activité et sa situation financière.

Dans le cas d’une entreprise individuelle, le gérant est tenu de tenir un livre-journal et un grand-livre, ainsi qu’une balance et un compte de résultat. Ces documents doivent être établis en accord avec les règles comptables applicables.

Le chef d’entreprise est tenu de tenir une comptabilité selon les principes du droit comptable. La comptabilité doit notamment refléter les apports des associés, les recettes et les dépenses de l’entreprise, et être mise à jour régulièrement.

Lors de la création d’une entreprise, les dirigeants ont deux obligations comptables à respecter : l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) et la publication du bilan.

L’immatriculation au RCS

Toute entreprise doit être immatriculée au RCS, qu’elle soit son statut (société commerciale, une société civile ou une SARL). La démarche est gratuite et se fait en ligne sur le site du greffe du tribunal de commerce. Elle consiste à fournir les informations suivantes :

Une fois l’immatriculation effectuée, l’entreprise reçoit un numéro Siren et un certificat d’immatriculation.

La publication du bilan

Un bilan doit être publié annuellement. Il permet aux tiers (clients, fournisseurs, banquiers…) d’apprécier la santé financière de l’entreprise. Il est établi par le dirigeant et dans certains cas devra être soumis à un commissaire aux comptes.

Le bilan comprend un état du patrimoine et des résultats de l’entreprise. Le chiffre d’affaires et les bénéfices nets sont notamment indiqués.

Se faire aider des CCI

Créer sa propre entreprise est une aventure pleine de défis à relever. Pour y arriver, il est important de se faire accompagner au mieux. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) proposent de nombreux services pour aider les entrepreneurs à se lancer dans l’aventure.

Les CCI sont des organismes privés à but non lucratif qui ont pour mission d’aider les entreprises à se développer. Elles mettent à disposition de tous les entrepreneurs un large éventail de services et de conseils pour les aider à démarrer, à se développer et à créer de l’emploi.

Les services proposés par les CCI sont nombreux et parmi ces services, on retrouve :

Comment contacter les CCI ?

Pour contacter les CCI, il existe différents moyens. En premier lieu, il est possible de se rendre sur leur site internet et de rechercher les coordonnées de la CCI correspondant à votre région. Il est également possible de composer le 3639, un numéro gratuit qui permet de contacter les CCI de France. Enfin, il est possible de se rendre directement dans les locaux de la CCI.