Dans un monde de plus en plus connecté, la cybercriminalité est une menace croissante. Le phishing, une méthode de fraude en ligne, est l’une des techniques les plus couramment utilisées pour piéger les internautes. Les escrocs se font passer pour des entités fiables afin d’obtenir des informations personnelles, comme des codes d’accès ou des coordonnées bancaires. Découvrez les signes fréquents du phishing, les outils de protection à votre disposition et les précautions à prendre.
Identifiez les signes courants de phishing
Les courriels de phishing (ou hameçonnage) présentent souvent des fautes de grammaire ou d’orthographe, des erreurs que vous ne retrouverez jamais dans des communications qui viennent des institutions sérieuses. Ces maladresses de langue sont fréquemment négligées par les cybercriminels, ce qui rend leur identification plus facile pour un utilisateur attentif. Parmi les éléments à prendre en considération, il y a la nature du contenu du message.
Soyez surtout vigilant face aux propositions qui paraissent trop belles pour être vraies. Les promesses de gains élevés ou les offres de cadeaux sans raison apparente doivent toujours éveiller vos soupçons. Dans de nombreux cas, ces suggestions n’ont pour but que de vous amener à livrer des informations sensibles, que les escrocs exploiteront par la suite. D’autre part, le ton pressant du message est un autre signe courant d’une tentative de phishing. Les fraudeurs cherchent généralement à vous pousser à vite réagir en vous donnant peu de temps pour réfléchir.
Ils vous exhortent à cliquer immédiatement sur un lien ou à fournir des renseignements personnels sous peine de subir des conséquences négatives. Cette urgence est un mécanisme bien rodé pour vous inciter à agir sans réfléchir. Vous devez alors prendre du recul et ne jamais répondre précipitamment à ce type de sollicitation. Pour éviter de devenir victime de phishing, n’hésitez pas à demander conseil à un expert de la lutte contre l’hameçonnage.
Phishing : utilisez des outils de sécurité en ligne
Les logiciels antivirus et les algorithmes de protection contre les programmes malveillants sont une première ligne de défense. En détectant les menaces et en stoppant les tentatives de phishing, ces outils réduisent considérablement les risques d’infection de votre appareil. En parallèle, les filtres anti-phishing, disponibles sur la plupart des sites de messagerie, contribuent à la sécurité de votre boîte de réception. Ils analysent les courriels entrants et bloquent les emails suspects avant qu’ils vous atteignent.
Ces dispositifs sont régulièrement mis à jour pour s’adapter aux nouvelles techniques exploitées par les cybercriminels. L’authentification à deux facteurs (2FA) est une autre mesure de sûreté indispensable. Cette méthode consiste à ajouter une couche supplémentaire à la procédure de connexion. Vous pouvez utiliser un mot de passe et un code temporaire envoyé par SMS ou généré via une application dédiée. Même si un cyberpirate parvient à obtenir votre mot de passe, il ne pourra pas accéder à vos comptes sans le second facteur de vérification.
Vérifiez l’authenticité de l’expéditeur de l’email
L’un des aspects les plus trompeurs du phishing réside dans la capacité des fraudeurs à imiter des sociétés ou des organisations de confiance. Un examen minutieux de l’adresse email de l’expéditeur peut vous aider à démasquer ces tentatives d’hameçonnage. Comparez les coordonnées avec celles que vous avez reçues précédemment de la même institution et méfiez-vous des légères variations. Par exemple, un domaine qui contient une faute de frappe ou une modification subtile peut être le signe d’un essai de phishing. Vous devez aussi vérifier que le domaine utilisé par l’expéditeur est bien celui de la structure officielle.
Les entreprises sérieuses n’emploient jamais de domaines génériques comme « @gmail.com » pour leurs communications. Une banque n’aurait jamais recours à ce type de courriel pour vous joindre et un message qui provient d’une telle adresse est sans doute suspect. En cas d’incertitude, ne cliquez jamais sur les liens présents dans l’email. Prenez plutôt le temps de rechercher des informations supplémentaires via des sources fiables. Vous pouvez également contacter la structure concernée en utilisant les coordonnées officielles présentes sur son site internet et non celles mentionnées dans l’email douteux.
Analysez les liens et les pièces jointes de l’email
Pour identifier un lien suspect sans cliquer dessus, placez simplement votre curseur sur l’URL (sans appuyer). Vous verrez apparaître l’adresse complète, qui vous donnera des indices sur sa légitimité. Si l’URL semble étrange ou raccourcie, il peut s’agir d’une tentative de phishing. Les pièces jointes doivent aussi être traitées avec prudence. N’ouvrez jamais un fichier qui provient d’un expéditeur inconnu ou d’un message non sollicité.
Même si son nom paraît inoffensif, il peut dissimuler un logiciel malveillant créé pour infecter votre appareil et dérober vos informations personnelles. Après avoir cliqué sur un lien, prenez le temps de vérifier la page de destination. Elle doit commencer par « https : // » et afficher un cadenas à côté de l’URL, signe que la connexion est sécurisée. Si la page a l’air inhabituelle ou présente des erreurs de conception, vous êtes probablement sur un site frauduleux.